Des « services généraux » aux « aménités » des environnements du travail

 

Xavier BARON et Nicolas CUGIER,

Article publié dans l’Expansion, rubrique Management Solutions, le 10 février 2016

 

L’hyper industrialisation des services appliquée aux environnements de travail aboutit à une impasse.

Pour en sortir, il faut penser autrement la qualité et la valeur de ces services, la façon de la mesurer et, surtout, les moyens de la répartir entre clients et prestataires, pour le plus grand profit des usagers.

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Vous avez dit « aménité » ?

L’aménité, selon la définition du centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL), est la qualité de ce qui est agréable à voir et à sentir. Par extension, en parlant d’une personne, elle désigne un charme fait de douceur et de courtoisie ».

L’Anglais « amenity » renvoie à la notion d’équipement, d’aménagement, d’infrastructures. L’université de Cambridge propose comme traduction Française le terme « commodités ».

Pour Wikipédia, « la notion d’aménités évoque les aspects agréables de l’environnement ou de l’entourage social, qui ne sont ni appropriables, ni quantifiables en termes de valeur monétaire »

Le terme a d’abord été associé à la gratuité de ce que la nature offre d’agréable, avec d’autant plus de pertinence qu’elle est dépourvue d’intention marchande. L’aménité évoque également l’amabilité, l’accueil et la politesse. Elle nous renvoie à ce vecteur de création de lien social dont nous devons la formulation à Mauss ; don et contre-don.