Nous allons mettre en place de nouvelles manières d’habiter et d’occuper nos bureaux
Vers une multiplication des lieux légitimes de travail hors l’immeuble de bureaux
Services aux environnements de travail en immeuble multi-locataires : qui travaille pour qui ?
Nous allons mettre en place de nouvelles manières d’habiter et d’occuper nos bureaux
Frédéric Goupil de Bouillé
Octobre 2019
Depuis le 1er janvier 2020, la réunion de l’environnement de travail et de l’immobilier du groupe SNCF permet le déploiement du projet « Global FM » qui porte sur 7,4 millions de m² et 800M€ de prestations. Au-delà de la recherche d’optimisation et de qualité de services, c’est bien une remise à plat de la définition et de l’usage même des espaces de travail qui s’engage : « il ne s’agit plus uniquement de services à l’immeuble et à l’occupant mais de services au salarié. Et ce, jusque chez lui ! ». La crise sanitaire du Covid-19 démultiplie évidemment les enjeux de ce projet, qui prend un sens et une profondeur accrus. Une grande révolution à mettre en place en un minimum de temps.
Vers une multiplication des lieux légitimes de travail hors l’immeuble de bureaux
Alain d’Iribarne
Mai 2021
Troisième et dernier opus issu de l’enquête ACTINEO 2019 (cf. les Cahiers du CRDIA n°10 et 12 de mai et septembre 2021), cet article aborde un des sujets les plus sensibles des mois et années à venir : quels avenirs pour les différents tiers-lieux qui vont désormais rythmer le quotidien des travailleurs de bureaux ? L’enquête effectuée auprès des utilisateurs, qui traduit leurs attentes et aspirations, mais aussi les satisfactions et insatisfactions éprouvées à la pratique des différents tiers-lieux, confirme la primauté du domicile mais réserve aussi quelques surprises. Sur ces bases, un nouvel équilibre issu du retour à une vie au travail « normale », post-Covid, est à trouver. Il dépendra bien entendu des capacités de négociation des différentes parties prenantes de l’organisation du travail.
Services aux environnements de travail en immeuble multi-locataires : qui travaille pour qui ?
Michel Platzer
Octobre 2021
Chaque société utilisatrice d’espaces de bureaux réfléchit actuellement aux conséquences de la crise Covid-19 sur ses conditions d’occupation, avec souvent comme ligne d’horizon les espoirs d’économies à court terme (quick wins) que la généralisation du télétravail partiel a fait émerger chez de nombreux dirigeants. L’immeuble multi-locataires, avec son architecture complexe d’offres de services, de pilotes et de bénéficiaires, pourrait voir à cette occasion émerger de nouvelles formes d’organisation, qu’il s’agisse de coworking à grande échelle ou d’occupancy management induit par les possibilités de recueil et de gestion des données d’occupation des espaces. Dans tous les cas, quatre familles d’exigences majeures devront être satisfaites simultanément : rentabilité pour le propriétaire, efficacité pour les locataires, qualité de vie au travail pour les occupants et haute qualité environnementale pour l’exploitation de l’immeuble.