Le Consortium de Recherche et Développement de l’Ile Adam
Un collectif institué depuis avril 2016 autour d’un contrat de Consortium de R&D
Le CRDIA est une initiative de responsables immobiliers d’exploitation d’espaces de travail (DET, Services Généraux) en situation de Clients/Donneurs d’Ordres relativement aux prestataires de services aux bâtis et équipements (multi techniques) et aux occupants (multi services).
C’est un Consortium de recherche fondé par un accord entre signataires cooptés.
Il acte les intentions et le fonctionnement d’un collectif de personnes représentant chacune leurs institutions, et qui souhaitent faire de la recherche expérimentale ensemble plutôt que séparément.
Le CRDIA n’est ni une entreprise, ni une association, ni une coopérative, ni une marque, ni un lobby, ni une organisation professionnelle, ni même un think tank. C’est un choix d’acteurs qui identifient l’intérêt pour leurs entreprises de contribuer à l’émergence d’une offre, à l’exclusion de toute forme de concurrence avec leurs partenaires prestataires. La finalité est dans la production de savoirs théoriques et professionnels, robustes conceptuellement et validés par l’expérimentation au profit d’une filière économique et sociale émergente ; les services aux immeubles professionnels et aux occupants des espaces de travail.
L’accord de Consortium régule l’exploitation de la propriété sur les produits de la collaboration entre les signataires. Les recherches relèvent de l’initiative et de la responsabilité de chacun.
Une initiative privée, indépendante et sans activité industrielle ou commerciale
La vocation du CRDIA s’inscrit dans la production d’un bien commun non appropriable; une contribution à l’émergence d’une filière économique et sociale d’importance et sous-valorisée.
Le CRDIA ne peut, ni ne veut lever des fonds en tant que tel, ni commercialiser les produits des recherches. Le Consortium n’a ni compte en banque, ni trésorerie, ni SIRET SIREN, ni statut de fondation.
Pour garantir son indépendance et sa crédibilité scientifique, le Consortium n’a pas vocation à :
- Négocier des droits de publications ou de représentations,
- Valoriser des apports d’affaires entre ses signataires, et encore moins vis-à-vis des prestataires potentiels des donneurs d’ordres présents.
- Financer son fonctionnement par des contributions de prestataires.
En 2025 le CRDIA compte des professionnels de : Thales, EDF, Icade, Up, Allianz, BNP Paribas BCEF, BlaBlaCar, FFF, Radio France, Shiseido, avec X. Baron (intervenant chercheur) et P. Bouchet (Architecte). Ces acteurs croient à la recherche et aux apports utiles des disciplines des sciences sociales, des sciences du travail et de la gestion mais constatent que :
- Les opérateurs des métiers de la filière (les clients comme les prestataires et leurs organisations professionnelles…) sont insuffisamment orientés pour investir ou sont peu capables techniquement de mener les recherches nécessaires.
- Les organisations professionnelles, associations et organisations, sont elles-mêmes limitées par leurs fonctionnements, les jeux d’acteurs et les rapports de force existants.
- Les institutions de recherches publiques et privées ne sont pas suffisamment présentes ou intéressées pour produire des savoirs fondés et socialement utiles, en soutien à l’émergence d’une filière d’activité d’avenir, indispensable, mais mal représentée et non mâture.
Des moyens pour une production d’ensemble du collectif sur la durée
Pensé comme minimaliste, le collectif exige en effet un investissement en pilotage et en capitalisation sur différentes fonctions au service de la R&D.
Elles ont permis en 10 ans de fonctionnement du Consortium :
- Les réunions du collectif et l’entretien du site du CRDIA.
- Des études financées par ses signataires ou des prestataires sur des enjeux opérationnels ou demandées par des institutions comme la FEP et le SYPEMI.
- La production des Cahiers, 6 numéros par an depuis 2020, 40 Cahiers diffus »éds gratuitement avec le soutien de IDET et du SYPEMI
- La logistique, la reprographie, la mise à disposition de salles…, chacun y contribue en fonction des besoins et des opportunités.
- Des communications des membres du collectif, par des conférences, des articles, des présences à diverses manifestations, des prises de paroles.
- Des travaux de groupes menés en ateliers thématiques sur les contrats en 2018-19, et en 2026 sur les espaces aménagés, les innovations organisationnelles et servicielle, les pistes d’innovations contractuelles,
- Des Assises en janvier 2027
Documents contractuels à télécharger :