8 décembre 2017

c/ Une recherche large et ouverte dans la phase de problèmatisation

1 – Un cercle de réflexion sur la problématique

Comme déjà indiqué, cette recherche associera deux types de contributeurs ;

  • Des « clients », entreprises donneurs d’ordres ou prestataires, de sorte à relayer l’investissement et les moyens déjà mobilisé par Thales (Direction des Services Généraux et Direction de la Recherche et des Technologies).
  • Des chercheurs académiques et praticiens de différentes disciplines scientifiques.

Pour les entreprises, les moyens d’assurer l’élargissement, d’associer de nouveaux moyens, d’autres terrains et d’autres intelligences fait partie des enjeux de la création même du Consortium. Il sera pertinent d’intéresser le plus tôt possible de nouveaux partenaires, tant la phase de problématisation est cruciale et structurante de la suite.

 

2 – Un séminaire de recherche en cours de finalisation

Le travail de problématisation de la recherche suggère en soi un travail avec :

La diffusion d’un dossier

Il sera constitué de  productions déjà existantes en préparation du séminaire de recherche.

– L’organisation d’un séminaire de problématisation de la recherche.

Les chercheurs et partenaires intéressés seront réunis sur une journée afin de contribuer à l’élaboration de la problématique et du protocole de recherche associé. Ces matériaux seront soumis aux chercheures et autres contributeurs sollicités 1,5 mois à l’avance. Il leur sera proposé de traiter préalablement nos questions à leur convenance. Les contributions formelles proposées à l’avance seront diffusées à tous les participants. Une restitution sera proposée à tous.

L’exploitation du séminaire

Elle sera assurée dans le mois qui suivra, sur le fond et les relations ainsi initiée, afin de construire une problématique solide, c’est-à-dire accompagnée d’hypothèses de protocoles de recherche associés.

Il sera notamment proposé aux chercheurs intéressés (HDR) de réfléchir aux possibilités de mise en œuvre d’une thèse CIFRE portée à partir de juin 2017 par Thales DET.

 

Notes

[1] Orio Giarini, Walter R. Stahel (1990), « Les limites du certain. Affronter les risques dans une nouvelle économie de service », Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, page 58.

[2] GIARINI O., STAHEL W.R (1990), déjà cité, page 59.

[3] BARON X., (2016), « Le FM à la croisée des chemins », Livre Blanc édité par le Syndicat Professionnel des Entreprises de Maintenance Immobilière (SYPEMI), http://sypemi.com/wp-content/uploads/2016/05/SYPEMI_LIVRE-BLANC_HD.pdf.

[4] BARON X., CUGIER N. (2016), Des services généraux aux aménités des environnements de travail, L’Expansion, pages Management Review Solutions, n° 811, Février, pp105 – 110.

[5] Notamment utilisée par ATEMIS et l’Institut Européen de l’Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération.

[6] Livre Blanc du Syndicat des Professionnels de la Maintenance Immobilière (SYPEMI), Xavier Baron, décembre 2015.

[7] Nous ne retenons pas l’hypothèse des économistes néoclassiques qui « nient les différentiels de qualifications et l’ambivalence et font de l’échange le lieu et le mécanisme exclusifs de la constitution de la valeur économique et de sa mesure ». Callon 2003 déjà cité.

[8] Michel Callon, postface, page 252, Evaluer et valoriser, une sociologie économique de la mesure », F Vatin Dir,, Presses Universitaires du Mirail, 2009.

[9] Michel Callon (2009), déjà cité page 250.

[10] Voir notre discussion de la gestion comme tradition antilibérale et anti-bureaucratique, suivant en cela Bernard Galambaud, à propos de la Gestion des Ressources Humaines dans, BARON  X., (2015), « Gérer les hommes, une mission hautement politique », L’Expansion, Management Review Idées, n° 804, pp 104-108, mai, et BARON  X., (2015), « Fonction Ressources Humaines : histoire d’une capitulation », L’Expansion n° 803,  Management Review Analyse, pp 124-127, avril.

[11] Xavier Baron, « Réduire les coûts n’est pas gagner en productivité », Revue Personnel, juin 2016.

[12] CF. Les travaux de Joseph Stiglitz démontrant que « whenever markets are incomplete and/or information is imperfect (which are true in virtually all economies), even competitive market allocation is not constrained Pareto efficient » et concluant ; there is no such thing as an invisible hand, in the sense that free markets lead to efficiency as if guided by unseen forces ». https://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Stiglitz

[13] Pierre Yves Gomez dans « Le travail invisible. Enquête sur une disparition », 2013, Francois Bourin Editeur.

[14] Isabelle Ferreras, « Critique politique du travail. Travailler à l’heure des services », 2007, Sciences Po Les Presses et « Gouverner le capitalisme ? », 2012, PUF.

[15] Michel Volle ; « Valeurs de la transition numérique ». http://michelvolle.blogspot.fr/2016/06/valeurs-de-la-transition-numerique.html, juin 2016

[16] Voir le récent rapport ANACT/Terra Nova/Fabrique de l’Industrie : « La qualité de vie au travail : un levier de compétitivité. Refonder les organisations du travail » par E. Bourdu, Marie Madeleine Péretié et Martin Richer, Paris Presses des Mines, 2016. Cette étude milite pour la QVT, une  notion très englobante, en situant son lien à la performance économique mais sur un mode indirect. Ce lien est mis en exergue notamment via la qualité du travail (et donc des organisations), dans la facilitation des recrutements, dans la mobilisation et l’engagement des salariés, dans un signal et une condition de la santé au travail.

[17] Visionné le 15/10/2016

[18] Pour reprendre le vocabulaire de l’économie de la fonctionnalité par ATEMIS.

[19] Depuis Platon, pour un philosophe, la « consistance » serait à la fois, « vérité, justice et beauté », ou n’est pas !

[20] Annotations en italique par X. Baron

[21] C’est nous qui soulignons, ajoutant qu’il est tout autant « politique » et économique.

[22] Formule empruntée à François Hubault, ergonome.