Le cycle de la valeur et sa mesure dans les services
Le Property Management face à la crise sanitaire
Quand les usages s’invitent dans le management des environnements de travail
Le cycle de la valeur et sa mesure dans les services
Yannick Blanc avec la coopération de Xavier Baron
Septembre 2021
Yannick Blanc, haut fonctionnaire engagé dans le travail social, témoigne d’une réflexion en profondeur sur la mesure de la valeur de productions de services qui ne font pas l’objet d’échanges commerciaux. Cette difficulté de valorisation est récurrente s’agissant du travail social, comme par exemple l’insertion de publics éloignés de l’emploi à l’aide de dispositifs associatifs et bénévoles. Elle constitue aussi un handicap pour valoriser la production d’une continuité économique et sociale orientée bien-être, sécurité, santé et sobriété comme c’est le cas des services aux environnements de travail. Ces activités ont une valeur, mais pas de prix. Pour répondre à l’enjeu d’évaluations permettant de renouveler les ressources (des moyens, des budgets, des salaires…), et en revisitant les travaux de Michael Porter, il s’agit de penser des pistes méthodologiques permettant de mesurer la valeur de services caractérisés par des productions centrées ressources. Ces valeurs sont nécessairement objets de délibérations pour en évaluer les dimensions sociales en intégrant la rareté, les externalités et la circularité.
Le Property Management face à la crise sanitaire
Csongor Csukás, Président de l’APROMA, propos recueillis par Michel Platzer et Xavier Baron
Novembre 2021
Après Latifa Hakkou et Joël Larousse pour l’ARSEG, Eric Lefiot et Christophe Leroy pour le SYPEMI, qui ont détaillé leurs approches des évolutions induites par la crise sanitaire dans le secteur des Services aux Environnements de Travail dans le Cahier 10 de mai 2021, Csongor Csukás, Président de l’Association des Property Managers (APROMA), livre sa vision des évolutions à attendre dans un secteur de l’immobilier et des services … moins immobiles que jamais.
Quand les usages s’invitent dans le management des environnements de travail
Xavier Baron
Novembre 2020
Suivant une tendance lourde de l’économie qui a évolué depuis un demi-siècle de la production de masse indifférenciée imposée à une clientèle organisée en files d’attente passives vers la recherche de la satisfaction la plus intime, selon la formule « ne vendez pas au client ce qu’il demande, offrez-lui ce qu’il désire », les Services aux Environnements de Travail se veulent toujours plus à l’écoute des utilisateurs, même si ceux-ci ne sont pas directement leurs « clients » au sens de l’économie de marché. Deux attitudes sont possibles face à ce défi : transformer l’ensemble des prestations et leurs conditions d’exécution pour s’adapter globalement à cette nouvelle approche, ou plus simplement, à l’image de certaines formes d’hospitality management, ajouter une prestation répondant à ce qui est alors vu comme un « nouveau besoin » s’ajoutant aux autres. L’auteur nous détaille les raisons qui le conduisent, entre ces deux attitudes, à privilégier celle-là aux dépens de celle-ci.