Qu’est-ce donc que le CRDIA et comment ça marche ?
Le Consortium est un collectif institué, ce n’est pas une structure
C’est un Consortium de recherche fondé par un accord entre des signataires cooptés.
Il acte les intentions et le fonctionnement d’un collectif de personnes représentant chacune leurs institutions, et qui souhaitent faire de la recherche expérimentale ensemble plutôt que séparément.
La finalité est dans la production de savoirs théoriques et professionnels, robustes conceptuellement et validés par l’expérimentation au profit d’un secteur d’activité émergent ; les services aux immeubles professionnels et aux occupants des espaces de travail (Facility Management).
Le CRDIA n’est ni une entreprise, ni une association, ni une coopérative, ni une marque, ni un lobby, ni une organisation professionnelle, ni même un think tank. C’est un choix d’acteurs qui identifient l’intérêt pour leurs entreprises de contribuer à l’émergence d’une offre, à l’exclusion de toute forme de concurrence avec leurs partenaires prestataires.
L’accord régule par avance la propriété sur les produits d’une collaboration entre les signataires. Les productions que souhaiteront exploiter commercialement les signataires à l’origine de leurs productions sont prises en compte par le contrat de Consortium. Les recherches relèvent de l’initiative et de la responsabilité de chacun. Les recherches que chacun mène, adossé au collectif, appartiennent à chacun. Elles peuvent faire l’objet d’une valorisation économique et marchande à l’initiative de chacun.
Un collectif d’initiative privée, sans activité industrielle ou commerciale
L’accord signé réglant la propriété des productions à venir est fondateur, il est de portée principalement symbolique. La vocation du CRDIA s’inscrit dans la production d’un bien commun non appropriable; une contribution à l’émergence d’un secteur d’activité.
La puissance du collectif n’est ni dans le nombre, ni dans la capacité financière de chacun de ses membres. Le CRDIA ne peut ni ne veut lever des fonds en tant que tel ni commercialiser les recherches. Le Consortium n’a ni compte en banque, ni trésorerie, ni SIRET SIREN, ni statut de fondation. Il n’achète pas en tant que tel, ni ne vend. C’est l’affaire de chacun de ses signataires.
Chacun finance comme il l’entend les recherches qu’il décide de mener, adossé au collectif.
La puissance du collectif est d’établir des axes de recherche et de veiller à ce qu’ils participent de l’émergence et de la maturité de la filière du Facility Management, en toute indépendance de postures et d’enjeux commerciaux.
Pour garantir son indépendance et sa crédibilité scientifique, le Consortium n’a ni la vocation ni la possibilité de :
- Négocier des droits de publications ou de représentations,
- Valoriser des apports d’affaires entre ses signataires, et encore moins vis-à-vis des prestataires potentiels des donneurs d’ordres présents.
- Financer son fonctionnement propre par des contributions de prestataires.
Un positionnement original
Le Consortium est une initiative de donneurs d’ordres associés (Thales, EDF, Bolloré Logistics) avec des PME innovantes (BCRH, Génie des Lieux, Steam’O).
Chaque signataire travaille à sa guise avec les prestataires de son choix, mais cela exclu pour l’instant la signature de prestataires pris individuellement. Inversement, cela autorise la perspective d’une signature « collective » du Sypemi (ou de l’Arseg ou de l’ADI et d’autres encore), sous réserve de la cooptation de son représentant et des intentions de contributions à la recherche.
Ce choix est original. C’est une innovation en soi. Le CRDIA invente en marchant des dispositifs innovants de recherches collaboratives sans effet d’aubaine au travers d’apport de subventions et/ou d’avantages fiscaux permettant un véritable engagement des participants.
- C’est le choix d’acteurs qui croient à la science, aux apports utiles et nécessaires des disciplines des sciences du travail et d’autres.
- C’est le choix d’acteurs qui constatent à regret que les opérateurs du métier (les prestataires, leurs organisations professionnelles…) sont insuffisamment orientés pour investir ou sont peu capables techniquement de mener des recherches pourtant nécessaires.
- C’est le choix d’acteurs qui constatent que les organisations professionnelles, patronales ou autres, sont constituées pour la défense et non la recherche et l’innovation ; Elles sont limitées par leurs fonctionnements de structures, les jeux d’acteurs et les rapports de force existant.
- C’est le choix d’acteurs qui constatent à regret que les institutions de recherches officielles et financées par l’impôt ne sont pas présentes, ni souples, ni même intéressées et capables par elles-mêmes de produire un savoir socialement utile, et dans le cas particulier, de mener des recherches finalisées sur le soutien à l’émergence d’un secteur d’activité d’avenir, emblématique, mais non mâture. Un colloque et une revue de littérature a été conduite avec l’Université de Louvain et Sciences/Po Paris en septembre 2017 démontrant l’absence de recherches majeures sur le sujet du Facility Management.
Un enjeu de « puissance » ; dégager des moyens pour le pilotage du collectif
Pensé comme minimaliste, le collectif exige un investissement en pilotage et en capitalisation.
Ces fonctions concernent :
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- Le site du CRDIA, porté par Thales et BCRH.
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- La logistique, la reprographie, la mise à disposition de salles…, chacun y contribue en fonction des besoins et des opportunités.
- La communication du collectif, par des conférences, des articles, nos présences à diverses manifestations, des prises de paroles. Chacun est amené à y contribuer.
Elles recouvrent différents travaux dont :
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- Les réunions de gouvernance,
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- des productions intermédiaires, publiées ou non, sur le site ou ailleurs,
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- des temps dépensés à démarcher des réseaux, Arseg, Agora, Club de l’Excellence FM…
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- des négociations avec les contributeurs potentiels,
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- des réflexions avec des éditeurs,
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- la participation au montage de thèses et de missions en apprentissage comprenant la recherche des laboratoires, des encadrants et des doc, post-doc, thésards,
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- la participation au montage de dispositifs de recherche, sur tous les axes, hors contributions directement facturables,
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- l’amorce et le déploiement de relations au profit de l’élargissement de notre collectif,
- Etc.
Documents contractuels à télécharger :